« L’Espoir », chanson-titre du 3e album de Cali sorti le 4 février 2008 produit par Mathias Malzieu (Dionysos) et Scott Colburn (Arcade Fire) . C’est un morceau politique mais aussi poétique écrit après un rassemblement du « KO Social » place de la République à Paris avec les Têtes Raides, Dionysos, Louise Attaque…Cali a su faire briller aussi bien musicalement que littérairement le feu qui brûle en lui avec dans la tête l’âme de Léo Ferré.
Le guitariste Pedro Soler, ainsi que l’ artiste de flamenco Lorenzo Ruiz et la voie de Clara Tudela ont participé à cette chanson. « Dans le ventre des espagnoles, il y a des armes » (Léo Ferré).
Cali a la rage pour son pays…

L’espoir est dans la rue
 La victoire au bout de la fleur
 Dans ton ventre pousse un arc-en-ciel
 Avec la gueule ouverte droit devant, droit devant
Ils ne te font plus peur, les voleurs, les imposteurs, les assassins de joie
 Vous vous tiendrez la main
 Jusque là, jusque là, jusqu’à tomber les murs
 Avec vos dix-sept ans et puis ce nouveau jour
 Juste au bout de vos doigts
 L’espoir c’est cette boule délicieuse
 Qui nous bouffe le ventre cet énorme soleil
 Quand j’entends près de toi tous ces milliers qui chantent
 Aux étoiles, aux étoiles
Je viendrai avec toi patiner vers l’amour
 Je viendrai pour toujours chercher mes dix-sept ans
 Au coeur de ton espoir frais comme au petit jour
 L’espoir est là partout, l’espoir
Et je viendrai sourire et pleurer près de toi
 Avec le poing serré je goûterai la joie
 En diamant pioché dans tes yeux plein d’amour
 Et plein de dix-sept ans
Tu es l’espoir ne lâche rien, jamais
 Ils plieront effrayés, sous ta beauté, sous ton rire
 Et sous tes cris qui montent de la rue jusqu’à l’éternité
 Qui monteront toujours
 Et je renifle heureux comme un chien magnifique,
 La poussière d’étoiles que tu sèmes si fier
 Dans mon coeur et tout autour, l’espoir
 L’espoir est là toujours
A genoux l’horreur, à genoux les voleurs de joie
 La jeunesse est bien là
 Et tu dois t’effacer, ce jour n’est plus à toi
 L’espoir est un drapeau planté dans tes entrailles
L’espoir est dans la rue
 La victoire au bout de la fleur
 Dans ton ventre pousse un arc-en-ciel
 Avec la gueule ouverte droit devant, droit devant
 Ils ne te font plus peur les voleurs, les imposteurs, Les assassins de joie
 Vous vous tiendrez la main Jusque là, jusque là
 Jusqu’à tomber les murs avec vos dix-sept ans
 Et puis ce nouveau jour juste au bout de vos doigts