Mois : septembre 2018
Seuls les enfants savent aimer extrait audio
« Seul les enfants savent aimer » lu par l’auteur (Lizzie édition)
« L’enfance et ses blessures, sous la plume de Cali. Seuls les enfants savent aimer. Seuls les enfants aperçoivent l’amour au loin, qui arrive de toute sa lenteur, de toute sa douceur, pour venir nous consumer. Seuls les enfants embrassent le désespoir vertigineux de la solitude quand l’amour s’en va. Seuls les enfants meurent d’amour. Seuls les enfants jouent leur coeur à chaque instant, à chaque souffle. À chaque seconde le coeur d’un enfant explose. Tu me manques à crever, maman. Jusqu’à quand vas-tu mourir ? Seuls les enfants savent aimer est lauréat du Prix Méditerranée Roussillon 2018 » et prix 2018 du festival « Les écrivains chez Gonzague Saint Bris ».
une femme se repose
« Une femme se repose », titre de l’album « Vernet-les-Bains » sorti en 2012.
Pour cette chanson Cali s’est inspiré du regard d’une femme assise, seule, devant sa maison, dans le village de Vernet-les-Bains. C’est une description touchante de l’état d’une femme au bout de sa vie. Il image qu’elle a perdu la plupart de ses proches. Il arrive à nous mettre dans la tête des images, à faire vivre les mots.
Une histoire attendrissante qui pourrait appartenir à beaucoup de grand-mère.
L’auteur agit comme un metteur en scènes, les clichés défilent avec une description minutieuse : « Des visages sur la cheminée, des fantômes qui prennent la pose »/ « elle cherche son enfance sur le moulin à café Peugeot ».
La musique lancinante dégage une atmosphère dramatique et touchante.
Une femme se repose
Tout autour, toute sa vie, toutes ces choses
Des visages sur la cheminée
Des fantômes qui prennent la pose
Une femme se repose
Dans ses yeux des mariages, des enterrements, toutes ces choses
Tout n ‘était pas si noir,
Rien n’était vraiment rose.
Les amis disparus
Les tables noires posées dans les rues
Les enfants partis trop tôt, toutes ces choses,
Une femme se repose.
Une femme se repose
Et comme un robinet qui fuit,
Sa mémoire se sauve.
Elle cherche son enfance sur un moulin à café Peugeot,
Dans l’odeur d’une rose.
Et du fond du mois d’août,
Le soleil qui inonde
Elle a perdu tout et tout le monde
Elle a perdu tout et tout le monde
Et du fond du mois d’août,
Le soleil qui inonde
Elle a perdu tout et tout le monde
Elle a perdu tout et tout le monde
Une femme se souvient
Des bals d’avant la guerre, c’était quelque chose,
Où sont-ils tous partis ?
où s’en vont les choses ?
Une femme tient dans sa main
Une lettre pleine de mots d’amour et toutes ces choses
La lettre de son seul amour,
Une femme se repose.
Et du fond du mois d’août,
Le soleil qui inonde
Elle a perdu tout et tout le monde
Elle a perdu tout et tout le monde
Et du fond du mois d’août,
Le soleil qui inonde
Elle a perdu tout et tout le monde
Elle a perdu tout et tout le monde
Une femme se repose
Tout autour, toute sa vie, toutes ces choses
Des visages sur la cheminée
Des fantômes qui prennent la pose