Ostende

« Ostende », titre de l’album  « l’âge d’or » de Cali. Cette chanson piano/voix est très poétique, elle  décrit le sentiment que Cali a eu en se promenant sur la plage de la ville Flamande. Il lui parle, se confie, se sent apaisé. L’accompagnement piano est joué et co-écrit  par le réalisateur de l’album, David François Moreau. Cette musique nous transporte , comme le mouvement des vagues … .  Cette ville a été beaucoup chantée notamment par Léo Ferré en 1960, sur des paroles de Jean-Roger Caussimon « comme à Ostende ».

Ostende
Comme une amante clandestine, tu n’as pas reconnu mes yeux
Mais tu as reconnu mon spleen
Et tes moutons glacés qui venaient se moucher dans nos pieds
Et ton vieux casino qui faisait le guet
Et même cachés tout au bout encore il nous épiait
J’ai croisé tous mes fantômes qui me manquent partout toujours
S’il fallait mourir un soir, un jour
Ce serait sous ta robe grise et verte autour

Ostende
Mon ancre est accrochée au ventre de la vieille catalogne
Qui saigne rouge brique et mon coeur mouille à jamais
Au fond de cette fin d’après midi où tu m’as pris le coeur du bout de ta Belgique

Ostende
Tu étais pâle et fragile comme un enfant malade
J’ai gardé le tissus de brume qui couvrait tes épaules
Au fond de ma mémoire, de tes yeux la lumière,
Est celle du casino tourné vers l’Angleterre.

Je me souviens de ce silence, de la vague qui va, qui vient,
Celui qui laisse un musique longtemps après même très loin,
Et puis de cet ami qui me regardait heureux
De me voir à tes pieds, s’il te suit jusqu’à Ostende,
Cet ami là c’est pour de vrai

Ostende
Comme une amante clandestine, tu n’as pas reconnu mes yeux
Mais tu as reconnu mon spleen
Et tes moutons glacés qui venaient se moucher dans nos pieds
Et ton vieux casino encore nous observait