comme j’étais en vie

Ce titre est extrait de l’album  « l’Espoir » sorti en 2008.

Dans cette chanson Cali décrit un moment précieux et indispensable de sa vie : La fête de Fillols, les lampions , l’orchestre…

Fillols est un village situé dans les Pyrénées Orientale près de Vernet-les-Bains. Pendant 3 jours, chaque année, une fête authentique se déroule sur la place du village au pied de église avec des costumes ancestrales,  une scène qui accueille des orchestres, dont un  « Lithium »,  groupe dont l’artiste a fait partie. Une occasion de se retrouver en famille et entre amis. C’est un moment qui permet de s’abandonner en toute quiétude.

Cette ballade exprime à quel point cette fête lui permet de réaliser que la vie est précieuse qu’elle lui permet de vivre un instant de vrai vie.

La musique soul qui accompagne les paroles souligne l’émotion ressentie pendant cet instant de bonheur…

J’étais dingue de toi, prêt à toutes les conneries, prêt à faire n’importe quoi
Je me souviens de ces quelques pas que tu m’avais appris
Pour valser sous les feux mon amour
Je me souviens des lampions et de l’orchestre
Et les autres riaient, on tournait, maladroits
Mais la nuit nous appartenait
Et puis quand tu m’as dit
Laissons-les boire à notre amour qui hurle
Putain
Comme j’étais en vie

Et j’embrassais tes doigts
Et j’embrassais tes yeux
J’étais dingue de toi, je n’avais plus besoin de perdre
Tu m’as pris par la manche et dans cette petite rue
Nous brûlions l’un près de l’autre
Putain
Comme j’étais en vie

Je me souviens de notre dernier mot, le plus inoubliable
Et de tes lèvres qui brillaient dans le soir
Et puis on a rejoint les autres dans les rires, le bonheur et le vin
Tu venais de temps en temps, délicieuse, prendre ma bouche
Mon Dieu comme j’étais beau
Putain
Comme j’étais en vie

J’étais dingue de toi, prêt à toutes les conneries, prêt à faire n’importe quoi
Je me souviens de ces quelques pas que tu m’avais appris
Mon Dieu, comme j’étais beau

je ne te reconnais plus

Quand il chante Je ne te reconnais plus (titre de l’album l’espoir) avec Olivia Ruiz, Cali  dénonce autant l’amour déçu que la France d’aujourd’hui.

l’album a été, en partie, réalisé par Mathias Malzieu (chanteur de Dionysos), il  n’a pas pu s’abstenir  de jouer du  ukulélé sur ce morceau.

La musique  à une rythmique groove rap limite hip hop nonchalante….elle  accentue le poids des mots pour nous permettre de nous rendre compte de la méchanceté des paroles.

Cette chanson s’apparente à  tu te laisses aller de Charles Aznavour où le mari dit les pires choses à sa femme.

CALI et OLIVIA RUIZ
CALI et OLIVIA RUIZ

Je ne te reconnais plus, ton allure et tes faux seins
Quand tu descends notre rue
Tu apprends à écrire maintenant, de la main droite il parait
Tu écoutes le jazz maintenant, juste pour être accepté
Dans ce genre de soirée

Je ne te reconnais plus, tu as même changé la façon
De tenir ta cigarette
Ton père était un maçon, ta mère continue ses ménages
Leur as-tu caché ça aussi ?
Iras-tu vomir à la fin du repas, juste pour garder ta ligne
Dis moi, as-tu honte aussi de moi?

Je ne te reconnais plus, je m’en fout de toute façon
J’ai le souvenir de cette fille, plate comme un jeune garçon
Un peu gauche et qui insultait, le monde entier quand elle avait trop bu
Je me souviens je l’aimais, je ne la reconnais plus

 

Il y a une question

Il y a une question titre du premier album l’amour parfait de Cali.

Dans ce texte le compositeur déclame une liste de question qu’il se pose. Il doute sur les sentiments de sa bien-aimée . Il veut être rassuré.

Trois questions sont hors contexte elles sont inattendues et rompt la liste du questionnement  amoureux.

Le premier refrain « Ou vont  les canards quand il fait trop froid , » est inspiré du livre  l’Attrape-cœurs de J.D. Salinger que l’on a retrouvé sur David Chapman, l’assassin de John Lennon. Dans le roman le jeune Holden Caulfield  pose une question essentielle : « Vous savez pas par hasard où vont les canards quand le lac est complètement gelé ? »

Dans sa chanson Cali ose  la phrase «Combien de jours de deuil à la mort de Johnny ?». Il explique ne rien n’avoir contre l’interprète, mais déteste le décorum qu’il y avait autour de lui. Tout ce qui a été fait pour les soixante ans de Johnny Hallyday, lui ont semblé indécent. Il a expliqué dans la presse « En fait, j’ai écrit cette chanson après avoir été terrifié. J’étais dans une manif d’intermittents et, devant moi, il y avait le sosie de Johnny, à droite, l’affiche du film de Johnny, à gauche une pub sur le dernier DVD de Johnny et derrière la une de « Match » avec Johnny et sa femme. Et quand je rentre chez moi, l’émission sur le compte à rebours de ses 60 ans. Trop c’est trop. La question est venue de là. »

Penses-tu à moi comme je pense à toi?
Penses-tu à ça, aussi souvent que moi?
Penses-tu que c’est la bonne cette fois?
Penses-tu pouvoir me faire oublier la conne d’avant toi?
Suis-je bien fait pour toi?
Dans 2000 matins est-ce que ma tête te reviendra?
Suis-je aussi bien foutu que voudraient le sentir tes doigts?
Quand ils partent à l’éclaireur me chercher sous les draps?
Est-ce que ça va sourire pour nous si l’on croise les doigts?
Est-ce que l’on pourrait se perdre tout d’un coup comme ça?
Aurais-je assez de talent?
Pour que tu m’aimes tout le temps?
Approche
Il y a cette question qui ne me lâche pas
Où vont les canards quand il fait trop froid?
Penses-tu rester toujours tout près de moi?
Saurais-je mieux t’aimer que celui avant moi?
Pourrais-tu mourir dans le creux de mes bras?
Est-ce que la jalousie nous dévorera?
Toutes ces questions qui me tiennent
Toutes ces questions qui me saignent
Approche
Il y a une  question qui ne me quitte plus
Sur quoi tirent les chasseurs quand ils ont trop bu?
Pourrais-tu me descendre quand la rage monte du fond de toi?
Pourrais-je renifler le fond de tes culottes quand tu n’es pas là?
Croqueras-tu toujours ma bouche avec autant de foi?
Croque ma bouche
Croque la
Croque la …Ho
Aller Approche
Il y a cette question qui hante mes nuits
Combien de jours de deuil à la mort de Johnny?

 

 

 

C’était beau

C’était beau titre extrait de l’album L’âge d’Or sorti en 2015.

Dans c’était beau , Cali exprime les pensées d’un homme qui se souvient de ses jeunes années. Ce n’est pas de la nostalgie,  c’est un message à ses enfants. Pour lui nous avons toujours besoin d’un refuge, un endroit où nous avons construit notre vie.

L’artiste affirme que le bonheur passe par les souvenirs : « On doit se les construire dès l’enfance, être à fond dans la vie. » Il se remémore les souvenirs d’enfant, le Foot, la pêche, le Vélo, le parc du Casino, le Belvédère …

Toute personne ressentira ce sentiment un jour ou l’autre.

Il parle de choses qui fond du bien.

La musique composée par Steve Nieve commence lentement puis évolue en pop rock avec une odeur des années 80, elle nous guide pour  visualiser les mots de Cali.

Est-ce qu’on devait s’attendre à ça
Est-ce qu’on pouvait vraiment savoir
Qui aurait pu nous le dire

A partir d’un certain âge
On a plus de raisons de pleurer
Que de rire

Je voudrais encore aller pécher
Faire du vélo et puis tomber
Et encore les entendre rire

Le bruit des enfants dans la cour de l’école
La main de mon père sur mon épaule
L’été qui arrive et les jours qui s’étirent

C’était beau, c’était beau, c’était beau crois-moi
c’était beau, c’était beau crois moi
C’était beau, c’était beau, c’était beau crois-moi

Jouer au foot sur la place du village
Mettre des pulls pour faire les cages
Marquer un but et hurler

Embrasser une fille trop tôt
Dans le parc du casino
Commencer à souffrir pour de vrai

C’était beau, c’était beau, c’était beau crois-moi
C’était beau, c’était beau crois-moi

Je voudrais sonner aux portes et puis courir
Vivre sans savoir qu’on va mourir
Être amoureux encore à crever

Aller au cimetière la nuit
Et sursauter au moindre bruit
Monter au belvédère et regarder vers mai

C’était beau, c’était beau, c’était beau crois moi
c’était beau, c’était beau crois moi

Est-ce qu’on devait s’attendre à ça
Est-ce qu’on pouvait vraiment savoir
De toutes façons je ne t’aurais pas écouté me le dire

A partir d’un certain âge
On a plus de raisons de pleurer
Que de rire

C’était beau, c’était beau, c’était beau crois-moi
C’était beau, c’était beau là bas

La vie est parfaite

« La vie est parfaite » extrait du CD maxi single « elle m’a dit » Paru le 1 juin 2004. Cette chanson apparaît également dans « l’édition limitée 2 CD » du premier album de Cali « l’amour Parfait » et dans le DVD « Plein de vie » enregistré la même année au Bataclan.

Une chanson qui montre toute la férocité d’une rupture. Il  décrit le héros de sa chanson comme un condamné à mort face à son bourreau. Le pire lui arrive mais la vie est parfaite…
Les mots sont très violents néanmoins, ils forment un texte très poétique.

Cali maxi 45 T elle m’a dit

Je suis à tes pieds, ton visage est de marbre, ton coeur est ailleurs
mais la vie est parfaite, parfaite.

Tu ne m’entends plus mais je savais qu’il fallait s’en allait de mort violente
C’est donc toi mon bourreau, ma religieuse amante
Que la vie est parfaite, parfaite

Ôte moi la cagoule, tu me dois bien ça
Me regarder dans les yeux jusqu’à la fin
Et puisque nous y sommes, ai-je le droit d’exiger de tes propres mains
qu’elles ferment le couvercle au dessus de ma tête
Et la vie est parfaite, parfaite

On est tous comme toi nous avons tous déjà tué
N’aie pas peur ma chérie, la cruauté te va si bien
La vie est ainsi faite, parfaite
La vie est ainsi faite

Le bruit de tes talons, je n’entend plus que ça
Epuisé je me vautre dans les bras de n’importe qui
Sous le drap d’une autre je rejouerai ma vie
Cette vie si parfaite, parfaite

Je ne vivrai pas sans toi

« je ne vivrai pas sans toi » est une chanson de l’album Menteur. Cali a écrit cette chanson au Canada, sur une route rectiligne entre Montréal et Québec City. C’est un titre très violent. il est inspiré du déchirant  livre 107 ans à la fois poétique et destructeur  de Diastème. Il raconte l’histoire d’un adolescent, Simon, 16 ans, qui est interné dans une institution psychiatrique parce qu’il aimait trop Lucie, qui venait de rompre avec lui, il s’est livré à un certain nombre d’actes malheureux (fugues, scarifications, agressions…).

Cali a réussi à écrire une chanson qui reflète exactement le plein d’émotions et de souffrance décrit dans le récit de Diastème.

Même si tu ne ressens plus rien
Sache que les bouts de mes doigts
Ont l’odeur de ta peau
Depuis toi et moi
Et qu’il faut beaucoup plus que des seaux de mots
Pour emporter tout ça, pour nettoyer tout ça

Emma écrit sans le « a »
C’est dur d’écrire un « a »
Au cutter sur la peau
J’ai tellement froid, serre-moi plutôt
Que de penser à ça
Que je voulais mourir pour toi

Emma écrit sans le « a »
C’est dur d’écrire un « a »
Le « m » glisse si bien
Le « e » c’est du nougat

Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas Sans Toi

Bien sûr je ne suis pas bien beau
Depuis que le fantôme de ton ombre
Me tourne le dos
Je ne suis pas bien sûr que cela te ramènera
Ecrire ton nom au cutter sur le bras

Pourquoi tu ne m’as pas assez serré
Petite soeur petite fleur
A me faire péter le coeur de bonheur
Tu ne l’as jamais entendu hurler
A la vie mon coeur, à la vie mon coeur

Emma écrit sans le « a »
C’est dur d’écrire un « a »
Le « m » glisse si bien
Le « e » c’est du nougat

Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas Sans Toi

J’ai posé mon cadavre au milieu de ta route
Je voulais tellement que cela te touche un peu toutes ces gouttes
Glissant de mes mains comme un lacet rouge une petite autoroute
Vers plus rien, vers plus rien

Tu as craché mon nom dans le vent
Et puis tes petites mains ont caché tes petites dents
Et puis tu as pleuré et puis tu as hurlé
Qu’est ce que tu as fait, tu as hurlé qu’est ce que tu as fait

J’ai eu peur de te voir si effrayée
Petite soeur petite fleur
Devant mon corps tout déchiré
La vie est si précieuse il paraît mais
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas Sans Toi

Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas Sans Toi

Ce ne sont que quelques égratignures
Je n’étais pas vraiment si sûr
De vouloir mourir cette fois
De vouloir mourir pour toi

Emma écrit sans le « a »
C’est dur de poignarder un « a »
Au cutter sur le bras

Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas Sans Toi

L’amour est éternel

« L’amour est éternel », le premier single de l’album « Vernet-les-Bains »  paru en 2012.  C’est une pure chanson d’amour et un  entraînant morceau acoustique.  La mélancolique contradiction qu’exprime Cali est rempli de nostalgie.

Cali explique qu’un cow-boy est venu le rencontrer après un concert. C’est un français installé aux Etats-Unis, dans l’Etat du Wyoming. Il possédait un ranch et projetait d’aller du Mexique au Canada à cheval. Il lui a proposé de venir avec lui. Il a accepté.  Il dormait à la belle étoile. Il fallait tout le temps faire gaffe aux grizzlis et aux serpents à sonnette… C’est là, sur le dos d’un mustang qu’il aurait composé le morceau « L’amour est éternel ».

Le clip a été tourné dans les plaines de l’Arizona avec pour fond un couché de soleil et une compilation de baisers de couples de toutes catégories sociales et de tous bords sexuels.

On se réveille chacun
Comme on s’est endormis
Toi comme toujours à droite
Moi à gauche du lit
Je regarde ton dos
Comme une vieille amie
 L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête
 
On a déjà perdu
Mais pour les autres, il faut tenir debout
Seuls les ivrognes n’ont pas remarqué
Nous descendons peureux on fond du fameux trou
Je me souviens de l’heure où l’on s’est embrassé
 L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête
L’amour est éternel
Je me souviens de l’heure où l’on s’est embrassé
L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête
 
Je me souviens du banc où l’on s’est effleuré
J’étais le plus timide, tu étais la plus belle du lycée
As-tu rêvé d’un autre depuis?
Ai-je rêvé d’une autre vie?
L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête
L’amour est éternel
Je me souviens de l’heure où l’on s’est embrassé
L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête
 
J’entends la tristesse t’avaler un peu plus chaque nuit
Je t’entends sangloter du bout de notre trop grand lit
Je voudrais te promettre mais j’ai déjà tellement menti
Seras-tu toujours belle ? auras-tu les mains qui tremblent ?
Ce soir ignoble où tu me crucifieras
De ta voix monotone comme en novembre
« Je me sens jamais aussi seul que quand je suis près de toi »
 
L’amour est éternel
Je me souviens de l’heure où l’on s’est embrassé
L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête
L’amour est éternel
Je me souviens de l’heure où l’on s’est embrassé
L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête

Montréal 4.am

L’album « les choses défendues » se termine  magnifiquement par « Montréal 4 a.m. »  Une chanson aussi poignante que troublante : On imagine un homme seul dans un bar perdu, entouré d’un paysage de neige, qui regarde s’éloigner dans un autocar la personne qu’il aime et qu’il va sans doute perdre…En écoutant le titre nous avons l’impression de vivre cette scène. La texture de la voix est singulière à la fois haute et douce.  Cali raconte que pendant l’enregistrement de cette chanson avec son dictaphone ses enfants dormaient juste à côté de lui et il ne voulait pas les réveiller….Cette ballade crépusculaire  nous rappelle une mélodie de Christophe et nous ressentons toute l’émotion d’un artiste fragile, sensible et  à fleur de peau.

Le piano à la fois puissant et délicat, participe réellement à la réussite de ce titre.

Que ce soit la musique ou la voix, cette chanson se démarque du répertoire du chanteur, elle nous surprend un peu plus à chaque écoute.

Cali Montréal 4.am

T’es monté dans le bus qui part là-bas
T’es plus qu’un point qui brille dans le froid
Je ne craignais rien
Je pensais pouvoir tout supporter
Mais cette lumière qui s’en va dans la nuit à jamais

Je t’imagine le nez sur la vitre collé
Tu regardes la première neige magnifique tomber
Autour de toi des fantômes vont peut-être lire
Puis d’autres fantômes essayer de dormir
Au fond de ma veste
Ta préférée, tes clés
Il est encore tôt j’ai besoin d’un café
Tout au bout de la rue clignote une lumière bleue
Je vais aller là-bas me réchauffer un peu

Je pensais pouvoir tout supporter
Mais cette lumière qui s’en va dans la nuit à jamais

Je t’imagine écouter le bruit du moteur
Et la vieille radio sous les pieds du chauffeur
Et le bus qui écrase la neige lentement
Et la route toute droite qui s’étire devant
La serveuse est belle elle sourit sans arrêt
Il y’a quelqu’un quelque part qui sait comment l’aimer
Dehors des bruits de pelle il fait presque jour
Je voudrais rester là dans ce bar pour toujours

Au fond de ma veste
Ta préférée, tes clés
Avec le bleu qui clignote dehors
La neige fait semblant de bouger
Je ne craignais rien
Je pensais pouvoir tout supporter
Mais cette lumière qui s’en va dans la nuit à jamais

Je pensais pouvoir tout supporter
Mais cette lumière qui s’en va dans la nuit à jamais

Dehors des bruits de pelle il fait presque jour
Je voudrais rester dans ce bar pour toujours

les choses défendues

« Les choses défendues » titre du 7 ème album de Cali produit par Édith Fambuena.

Dans cette chanson Cali demande à la jeunesse de profiter de la vie, de sortir du droit chemin pour grandir, se faire sa propre vie, conquérir plus de liberté. C’est un hymne à la jeunesse, à la vie.

 

Cali les choses défendues

Souviens-toi
Quand on allait le cœur battant
Pour faire les choses défendues

T’avais la gueule d’un ange
Mais c’est toi qu’on suivait
Pour faire les choses défendues

Quatorze ans
Et le cœur se soulève
Quand on parle des choses défendues

Et la nuit et le jour
On en rêve on en crève
De toutes ces choses défendues

Une bande de vauriens
Comme une meute lâchée
Après les choses défendues

Et au milieu Maria
Et c’est un peu pour elle
Qu’on a fait toutes ces choses défendues

Oui j’ai eu peur souvent
Mais Maria oh Maria
N’en a jamais jamais rien su

Souviens-toi nous étions immortels
Et cette vie qui nous promettait
Ses choses défendues

Et Maria a grandi
Et c’est toi qu’elle a choisi
Pour faire les choses défendues

T’avais cette gueule d’ange
Et si tu revenais ce soir
Je te suivrais encore
Pour faire les choses défendues

Vous les mômes de dix-sept ans
Oh je vous en supplie
Croquez dans toutes ces choses défendues

Vous les mômes de dix-sept ans
Je vous souhaite avec un grand sourire
Les choses défendues

 

Tout va recommencer

Titre de l’album « les choses défendues » de Cali sorti en 2016. C’est une chanson sur la vie après les attentats du 13 novembre 2015. La vie qui va recommencer, les terrasses des cafés revivent,  les gens font des projets et vont aller voir des concerts…..Malgré l’ambiance de désespoir, Cali évoque un de ces moments de joie où l’on est si bêtement heureux que tout vous paraît merveilleux. La musique est enjouée mais la tonalité de la voix n’est pas joyeuse, la vie  continue, mais quelque chose a changé….La ballade folk de « Tout va recommencer » est agrémentée d’un violon qui donne envi de danser. Une ambiance singulière et agréable.  Cali a joué au Bataclan le 13 mars 2017 . Un concert plein d’émotion  « J’ai répondu présent de suite parce que c’est une salle formidable et je ne veux pas qu’elle devienne un tombeau… Chaque concert au Bataclan sera un hommage à ces jeunes gens qui n’avaient pas décidé de mourir ce soir là. »

Après les attentats du 13 novembre 2015, Cali a également  écrit une chanson qui s’appelle  » On ne se lâchera pas la main« . Un titre composé spontanément, dans une ambiance de tristesse. Il a enregistré le morceau avec Julien Lebart, au piano et  Mélody Giot au violoncelle. Un message plein de solidarité et d’amour malgré la mélancolie.

Cali

T’as vu c’est le même serveur
Peut-être un peu plus brisé
T’as vu c’est celui qui t’avait dit
« Vous êtes si belle Madame »
Ça nous avait bien fait marrer

Tous les deux on sait
Que tout va recommencer
Tous les deux on sait
Que tout va recommencer

Je dessine sur la nappe
La maison où nos enfants grandiront
Le printemps sera avec nous
Elle te plaît notre grande maison

Tous les deux on sait
Que tout va recommencer
Tous les deux on sait
Que tout va recommencer

Paris était en beauté
Ce matin-là, souviens-toi
Quand on s’est dit je t’aime
Pour la première fois
Tout était drôle, tout était gracieux
Tout était beau
Même le gars sur son vélo
Qui balançait ses journaux

On marche jusqu’au petit jour
Sous la pluie que j’ai tant aimée
Je souffle sur ta menotte
Tu as les yeux fermés
J’embrasse ton front
Qu’ils sentent bon tes cheveux mouillés

Tous les deux on sait
Que tout va recommencer

Paris aura le sourire
Ses amants ne se cacheront plus
Le soleil crachera sa lumière blanche
Comme la bave du cheval
Quand la ligne est en vue
Tu me dis que tu m’aimeras
Toujours
Toujours toujours
Je t’aimerai

Tous les deux on sait
Que tout va recommencer

Paris était en beauté
Ce matin-là, souviens-toi
Quand on s’est dit je t’aime
Pour la première fois
Tout était drôle, tout était gracieux
Tout était beau
Même ce chien qui regardait son maître
Pisser sur son poteau

Cali Bataclan 2017