Ecoute-moi jusqu’au bout

« Ecoute-moi jusqu’au bout » , duo  émouvant de l’album « (des) couleurs manifestes »  de MontparnassE  sorti le 24 novembre 2017.

Cali et Philippe Deyrieu se sont rencontrés aux Francofolies de Spa en Belgique et ont chanté plusieurs fois ensemble sur scène.

De passage à Paris Cali a écouté les chansons du nouvelle album de MontparnassE et, un peu  plus tard en toute humilité, il a spontanément écrit le texte de cette chanson sur la musique de son ami.

De cette collaboration est née une chanson très symbolique.

Le clip est réalisé par  Ulysse Thevenon.

Ecoute-moi jusqu’au bout
Je viens t’offrir
Le plus beau poème d’amour
Sur nous

Ecoute-moi jusqu’au bout
Je viens pleurer
Le plus beau poème d’amour
Fou

Ecoute-moi jusqu’au bout
Et même si j’ai bu plus que quatre
Je tiendrais l’allumette jusqu’au bout

Ecoute-moi jusqu’au bout
j’ai eu si peur d’aimer
Mais pas juste aimer
de t’aimer toi
J’avoue

Les gens qui s’aiment vraiment
Se tiennent la main
La main dans la nuit
Les gens qui s’aiment vraiment
S’embrassent debout debout
Sous la pluie
S’embrassent debout
Ecoute-moi jusqu’au bout

Ecoute tout tout tout tout
Est-ce-que tu tiendras l’allumette
avec moi jusqu’au bout

Les gens qui s’aiment vraiment
Se tiennent la main
La main dans la nuit
Les gens qui s’aiment vraiment
S’embrassent debout debout sous la pluie
S’embrassent debout
Ecoute-moi jusqu’au bout
Debout sous la pluie
S’embrassent debout…
Ecoute-moi jusqu’au bout
Ecoute-moi jusqu’au bout jusqu’au bout
Ecoute-moi

Ecoute-moi jusqu’au bout
Je viens t’offrir
Le plus beau poème d’amour
Sur nous…

Cali MontparnassE écoute-moi jusqu’au bout (Photo Lo Bricard)

Je ne vivrai pas sans toi

« je ne vivrai pas sans toi » est une chanson de l’album Menteur. Cali a écrit cette chanson au Canada, sur une route rectiligne entre Montréal et Québec City. C’est un titre très violent. il est inspiré du déchirant  livre 107 ans à la fois poétique et destructeur  de Diastème. Il raconte l’histoire d’un adolescent, Simon, 16 ans, qui est interné dans une institution psychiatrique parce qu’il aimait trop Lucie, qui venait de rompre avec lui, il s’est livré à un certain nombre d’actes malheureux (fugues, scarifications, agressions…).

Cali a réussi à écrire une chanson qui reflète exactement le plein d’émotions et de souffrance décrit dans le récit de Diastème.

Même si tu ne ressens plus rien
Sache que les bouts de mes doigts
Ont l’odeur de ta peau
Depuis toi et moi
Et qu’il faut beaucoup plus que des seaux de mots
Pour emporter tout ça, pour nettoyer tout ça

Emma écrit sans le « a »
C’est dur d’écrire un « a »
Au cutter sur la peau
J’ai tellement froid, serre-moi plutôt
Que de penser à ça
Que je voulais mourir pour toi

Emma écrit sans le « a »
C’est dur d’écrire un « a »
Le « m » glisse si bien
Le « e » c’est du nougat

Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas Sans Toi

Bien sûr je ne suis pas bien beau
Depuis que le fantôme de ton ombre
Me tourne le dos
Je ne suis pas bien sûr que cela te ramènera
Ecrire ton nom au cutter sur le bras

Pourquoi tu ne m’as pas assez serré
Petite soeur petite fleur
A me faire péter le coeur de bonheur
Tu ne l’as jamais entendu hurler
A la vie mon coeur, à la vie mon coeur

Emma écrit sans le « a »
C’est dur d’écrire un « a »
Le « m » glisse si bien
Le « e » c’est du nougat

Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas Sans Toi

J’ai posé mon cadavre au milieu de ta route
Je voulais tellement que cela te touche un peu toutes ces gouttes
Glissant de mes mains comme un lacet rouge une petite autoroute
Vers plus rien, vers plus rien

Tu as craché mon nom dans le vent
Et puis tes petites mains ont caché tes petites dents
Et puis tu as pleuré et puis tu as hurlé
Qu’est ce que tu as fait, tu as hurlé qu’est ce que tu as fait

J’ai eu peur de te voir si effrayée
Petite soeur petite fleur
Devant mon corps tout déchiré
La vie est si précieuse il paraît mais
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas Sans Toi

Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas Sans Toi

Ce ne sont que quelques égratignures
Je n’étais pas vraiment si sûr
De vouloir mourir cette fois
De vouloir mourir pour toi

Emma écrit sans le « a »
C’est dur de poignarder un « a »
Au cutter sur le bras

Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas Sans Toi

L’Espoir

« L’Espoir », chanson-titre du 3e album  de Cali sorti le 4 février 2008 produit par Mathias Malzieu (Dionysos) et Scott Colburn  (Arcade Fire) . C’est un morceau  politique mais aussi poétique écrit après un rassemblement du « KO Social » place de la République à Paris avec les Têtes Raides, Dionysos, Louise Attaque…Cali a su faire briller  aussi bien musicalement que littérairement le feu qui brûle en lui avec dans la tête l’âme de Léo Ferré.

Le  guitariste Pedro Soler, ainsi que l’ artiste de flamenco Lorenzo Ruiz  et la  voie  de Clara Tudela ont participé à cette chanson.  « Dans le ventre des espagnoles, il y a des armes » (Léo Ferré).

Cali a la rage pour son pays…

 

Cali L'Espoir
Cali L’Espoir

L’espoir est dans la rue
La victoire au bout de la fleur
Dans ton ventre pousse un arc-en-ciel
Avec la gueule ouverte droit devant, droit devant

Ils ne te font plus peur, les voleurs, les imposteurs, les assassins de joie
Vous vous tiendrez la main
Jusque là, jusque là, jusqu’à tomber les murs
Avec vos dix-sept ans et puis ce nouveau jour
Juste au bout de vos doigts
L’espoir c’est cette boule délicieuse
Qui nous bouffe le ventre cet énorme soleil
Quand j’entends près de toi tous ces milliers qui chantent
Aux étoiles, aux étoiles

Je viendrai avec toi patiner vers l’amour
Je viendrai pour toujours chercher mes dix-sept ans
Au coeur de ton espoir frais comme au petit jour
L’espoir est là partout, l’espoir

Et je viendrai sourire et pleurer près de toi
Avec le poing serré je goûterai la joie
En diamant pioché dans tes yeux plein d’amour
Et plein de dix-sept ans

Tu es l’espoir ne lâche rien, jamais
Ils plieront effrayés, sous ta beauté, sous ton rire
Et sous tes cris qui montent de la rue jusqu’à l’éternité
Qui monteront toujours
Et je renifle heureux comme un chien magnifique,
La poussière d’étoiles que tu sèmes si fier
Dans mon coeur et tout autour, l’espoir
L’espoir est là toujours

A genoux l’horreur, à genoux les voleurs de joie
La jeunesse est bien là
Et tu dois t’effacer, ce jour n’est plus à toi
L’espoir est un drapeau planté dans tes entrailles

L’espoir est dans la rue
La victoire au bout de la fleur
Dans ton ventre pousse un arc-en-ciel
Avec la gueule ouverte droit devant, droit devant
Ils ne te font plus peur les voleurs, les imposteurs, Les assassins de joie
Vous vous tiendrez la main Jusque là, jusque là
Jusqu’à tomber les murs avec vos dix-sept ans
Et puis ce nouveau jour juste au bout de vos doigts