« L’amour est éternel », le premier single de l’album « Vernet-les-Bains » paru en 2012. C’est une pure chanson d’amour et un entraînant morceau acoustique. La mélancolique contradiction qu’exprime Cali est rempli de nostalgie.
Cali explique qu’un cow-boy est venu le rencontrer après un concert. C’est un français installé aux Etats-Unis, dans l’Etat du Wyoming. Il possédait un ranch et projetait d’aller du Mexique au Canada à cheval. Il lui a proposé de venir avec lui. Il a accepté. Il dormait à la belle étoile. Il fallait tout le temps faire gaffe aux grizzlis et aux serpents à sonnette… C’est là, sur le dos d’un mustang qu’il aurait composé le morceau « L’amour est éternel ».
Le clip a été tourné dans les plaines de l’Arizona avec pour fond un couché de soleil et une compilation de baisers de couples de toutes catégories sociales et de tous bords sexuels.
On se réveille chacun
Comme on s’est endormis
Toi comme toujours à droite
Moi à gauche du lit
Je regarde ton dos
Comme une vieille amie
L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête
On a déjà perdu
Mais pour les autres, il faut tenir debout
Seuls les ivrognes n’ont pas remarqué
Nous descendons peureux on fond du fameux trou
Je me souviens de l’heure où l’on s’est embrassé
L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête
L’amour est éternel
Je me souviens de l’heure où l’on s’est embrassé
L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête
Je me souviens du banc où l’on s’est effleuré
J’étais le plus timide, tu étais la plus belle du lycée
As-tu rêvé d’un autre depuis?
Ai-je rêvé d’une autre vie?
L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête
L’amour est éternel
Je me souviens de l’heure où l’on s’est embrassé
L’amour est éternel jusqu’à ce qu’il s’arrête
J’entends la tristesse t’avaler un peu plus chaque nuit
Je t’entends sangloter du bout de notre trop grand lit
Je voudrais te promettre mais j’ai déjà tellement menti
Seras-tu toujours belle ? auras-tu les mains qui tremblent ?
Ce soir ignoble où tu me crucifieras
De ta voix monotone comme en novembre
« Je me sens jamais aussi seul que quand je suis près de toi »
L’album « les choses défendues » se termine magnifiquement par « Montréal 4 a.m. » Une chanson aussi poignante que troublante : On imagine un homme seul dans un bar perdu, entouré d’un paysage de neige, qui regarde s’éloigner dans un autocar la personne qu’il aime et qu’il va sans doute perdre…En écoutant le titre nous avons l’impression de vivre cette scène. La texture de la voix est singulière à la fois haute et douce. Cali raconte que pendant l’enregistrement de cette chanson avec son dictaphone ses enfants dormaient juste à côté de lui et il ne voulait pas les réveiller….Cette ballade crépusculaire nous rappelle une mélodie de Christophe et nous ressentons toute l’émotion d’un artiste fragile, sensible et à fleur de peau.
Le piano à la fois puissant et délicat, participe réellement à la réussite de ce titre.
Que ce soit la musique ou la voix, cette chanson se démarque du répertoire du chanteur, elle nous surprend un peu plus à chaque écoute.
T’es monté dans le bus qui part là-bas T’es plus qu’un point qui brille dans le froid Je ne craignais rien Je pensais pouvoir tout supporter Mais cette lumière qui s’en va dans la nuit à jamais
Je t’imagine le nez sur la vitre collé Tu regardes la première neige magnifique tomber Autour de toi des fantômes vont peut-être lire Puis d’autres fantômes essayer de dormir Au fond de ma veste Ta préférée, tes clés Il est encore tôt j’ai besoin d’un café Tout au bout de la rue clignote une lumière bleue Je vais aller là-bas me réchauffer un peu
Je pensais pouvoir tout supporter Mais cette lumière qui s’en va dans la nuit à jamais
Je t’imagine écouter le bruit du moteur Et la vieille radio sous les pieds du chauffeur Et le bus qui écrase la neige lentement Et la route toute droite qui s’étire devant La serveuse est belle elle sourit sans arrêt Il y’a quelqu’un quelque part qui sait comment l’aimer Dehors des bruits de pelle il fait presque jour Je voudrais rester là dans ce bar pour toujours
Au fond de ma veste Ta préférée, tes clés Avec le bleu qui clignote dehors La neige fait semblant de bouger Je ne craignais rien Je pensais pouvoir tout supporter Mais cette lumière qui s’en va dans la nuit à jamais
Je pensais pouvoir tout supporter Mais cette lumière qui s’en va dans la nuit à jamais
Dehors des bruits de pelle il fait presque jour Je voudrais rester dans ce bar pour toujours
« Pour Jane » titre de l’album « Menteur » sorti en 2005. Cette chanson et dédiée à Jane BIRKIN. Cali exprime son amour et son admiration pour l’artiste. Les phrases sont pleines de poésie. Les mots sont simples et efficaces . Il nous donne des définitions du bonheur : « Le Bonheur est une vieille qui boite sur du verglas », « Le bonheur est un chien qui traverse une quatre voies » .
Cali a proposé à Jane d’interpréter « Je me sens belle » cette dernière n’a pas osé, par modestie….Elle a finalement accepté de chanter « Sans toi » composée par Cali, chanson de l’album « Fictions »:
crois-moi je ne mens pas si tu voyais mes cernes la nuit je ne dors pas chaque jour sans amour rabote un peu de moi y’a des pelures dans tous les coins ma vie en petits tas tu m’as confié ton ombre mais toi tu n’es pas là j’ai le brouillard de l’ombre sous chacun de mes pas…
On s’étreint on se serre comme on se noie Est-il nécessaire que je répète tant de fois Je t’aime je t’aime je t’aime je n’aime que toi Je t’aime je t’aime je t’aime je n’aime que toi
On se suce les lèvres on mélange nos doigts Le bonheur est une vieille qui boite sur du verglas Alors je le répète pour qu’on ne l’oublie pas Je t’aime je t’aime je t’aime je n’aime que toi
Je pendrai haut et court Quiconque te rôdera autour Le bonheur est une vieille qui boite sur du verglas J’essaie de m’en souvenir à chacun de mes pas
On a cloué des projets sur nos agendas Pour être sûrs bien sûr d’aller au moins jusque là Tu as peur de me voir partir Et moi que tu ne restes pas Je t’aime je t’aime je t’aime je n’aime que toi
On se griffe on se renifle on se boit On se cherche aux coins de chaque instant on ne se lâche pas J’ai ces mots comme un flambeau qui guide nos pas Je t’aime je t’aime je t’aime je n’aime que toi
Je pendrai haut et court La première vermine qui te fera la cour Le bonheur est un chien qui traverse une quatre voies J’essaie de m’en souvenir à chacun de mes pas
L’album « L’amour parfait » voit le jour le 19 août 2003 sous la direction du producteur américain Daniel Presley. Il contient plusieurs titres qui deviendront des tubes : C’est quand le bonheur ?, Pensons à l’avenir, Elle m’a dit…. Cali obtient le prix Vincent-Scotto de la SACEM pour « C’est quand le bonheur ? ». Les radios adoptent très vite ce titre, transformant cette chanson en un hymne pour beaucoup de trentenaires en perte d’illusions. Cette chanson demeure aujourd’hui comme le titre phare de sa discographie. La musique avec ses notes de piano empressées, son violon sensible, définit au mieux l’art de Cali, le mélange du rock et de la mélancolie. Les couplets ont été écrits deux ans avant le refrain. Le titre est répété 24 fois, un titre emblématique pour la radio…. « C’est quand le bonheur ? » fêtera ses 15 ans d’existence cette année …
Je suis pendu à vos lèvres espérant le mot espérant le oui qui sauverait ma vie
je suis pendu au téléphone mais qu’y a-t-il de plus moche un téléphone aphone qui sonne et personne qui ne décroche
je suis pendu à votre cou dans le plus beau de mes rêves mais je ne me réveille jamais près de vous et j’en crève
je suis pendu sous vos fenêtres au pied de l’arbre peut-être demain la petite fleur qui va naître vous racontera mon chagrin
c’est quand le bonheur ? {x8}
je suis pendu à cet espoir que vous m’avez soldé je suis presque sûr l’autre soir c’est moi que vous avez regardé
je suis pendu par les pieds, tout rouge et le souffle coupé à chaque fois que le hasard me dépose devant votre nez
je suis pendu à la cravate dans mon costume croque macchabée il parait que vous faiblissez devant les hommes bien habillés
je suis tendu c’est aujourd’hui que je viens vous offrir ma vie peut-être oserais-je parler à quelqu’un d’autre qu’à mes pieds
c’est quand le bonheur ? {x8}
et puis ce goût amer est venu tapisser ma bouche je viens de conquérir son coeur mais c’est louche
car qui mieux que ses vieux amants sait qu’on perd l’amour aussitôt qu’on le gagne décidément c’est pas facile tous les jours
Dans cette chanson Cali demande à la jeunesse de profiter de la vie, de sortir du droit chemin pour grandir, se faire sa propre vie, conquérir plus de liberté. C’est un hymne à la jeunesse, à la vie.
Souviens-toi Quand on allait le cœur battant Pour faire les choses défendues
T’avais la gueule d’un ange Mais c’est toi qu’on suivait Pour faire les choses défendues
Quatorze ans Et le cœur se soulève Quand on parle des choses défendues
Et la nuit et le jour On en rêve on en crève De toutes ces choses défendues
Une bande de vauriens Comme une meute lâchée Après les choses défendues
Et au milieu Maria Et c’est un peu pour elle Qu’on a fait toutes ces choses défendues
Oui j’ai eu peur souvent Mais Maria oh Maria N’en a jamais jamais rien su
Souviens-toi nous étions immortels Et cette vie qui nous promettait Ses choses défendues
Et Maria a grandi Et c’est toi qu’elle a choisi Pour faire les choses défendues
T’avais cette gueule d’ange Et si tu revenais ce soir Je te suivrais encore Pour faire les choses défendues
Vous les mômes de dix-sept ans Oh je vous en supplie Croquez dans toutes ces choses défendues
Vous les mômes de dix-sept ans Je vous souhaite avec un grand sourire Les choses défendues